Vendredi prochain, Vendredi 23 Mars, la Spring Session d’Elektricity nous fait le plaisir d’accueillir un doux rêveur, le créateur d’un monde, d’une atmosphère enchantée et effrayante à la fois. Connan Mockasin sera ainsi sur la scène de la Cartonnerie pour nous faire voyager à travers son train fantôme, pour nous faire découvrir cet univers empli de marionnettes chancelantes et d’oiseaux craintifs, de guitares lancinantes et de mélodies enivrantes.
C’est en Bretagne, comme on put également le faire ses camarades de concert Breton après lui, que Connan s’est doucement offert à la France. Au magnifique festival des Transmusicales, ce Néo-Zelandais d’origine a emporté la foule avec lui dans un songe d’été qu’un bien célèbre auteur Anglais n’aurait pas renié.
Preuve en est de son talent singulier, Connan Mockasin s’est rapidement attiré les bonnes grâces d’une presse musicale aussi diversifiée qu’unanime. Forever Dolphin Love album d’une cohérence de plus en plus rare à l’heure actuelle nous transporte sur une plage de sable fin et chaud, au loin un mirage, quelques dauphins, et Morphée (encore elle). Un album rempli de rêves ou de cauchemars, on ne sait pas très bien, mais à vrai dire on ne veut pas savoir. Chacun choisit donc ce qui lui plait.
Connan Mockasin est donc ce somnambule funambule qui chancelle sans cesse, qui tombe pour mieux se relever, qui doucement fonce vers les nuages. Syd Barrett n’aurait surement pas renié cet album, trouvant un écho moderne à sa folie onirique. Un psychédélisme 2.O, une guitare qui flirt sans cesse avec l’improvisation, une voix aquatique et une présence mystique.
Doucement, au loin, le soleil se lève, Connan Mockasin l’appelle, une dernière fois se dit on. Une éclipse, voilà ce qu’est sa musique.
Connan Mockasin – It’s Choade My Dear
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